Pour ou contre les réseaux sociaux pour les écrivains ?
Les réseaux sociaux sont un outil de communication innovant : chacun peut interagir avec le reste du monde, de manière instantanée. Les auteurs ne font pas exception, et nombre de plus en plus important d’entre eux utilisent les réseaux sociaux. Mais cela leur est-il utile ?
Les avantages des réseaux sociaux pour les écrivains
Fini le mythe de l’auteur tourmenté, seul dans son bureau sombre, avec pour seule compagnie la solitude. Les réseaux sociaux permettent aux auteurs de communiquer et d’échanger, sur leurs romans, sur leurs doutes, mais aussi pour s’encourager à écrire et avancer dans leurs projets respectifs. C’est aussi l’occasion de recevoir des conseils pertinents et de trouver ses premiers lecteurs, tout en partageant des extraits de ses livres pour mieux donner l’envie de lire. Les réseaux sociaux sont un outil plus qu’avantageux pour les écrivains, lorsqu’il est correctement utilisé et parvient à obtenir en retour des résultats positifs. La communauté des auteurs dans les réseaux sociaux est de plus en plus grande, où chacun peut trouver ce qu’il recherche et attend de ces outils.
Les liens d’amitiés forgés entre certains auteurs peuvent aussi dépasser les réseaux sociaux : il arrive que ceux qui le peuvent se rencontrent en chair et en os, ou alors collaborent pour des projets particuliers. Ils peuvent aussi se retrouver dans le cadre de certains événements littéraires, comme le nanowrimo, pour écrire et atteindre l’objectif des 50 000 mots ensemble par exemple.
Les inconvénients des réseaux sociaux pour les écrivains
Tous les outils peuvent être utilisés à mauvais escient, c’est aussi le cas pour internet ainsi que les réseaux sociaux. Ces derniers peuvent être chronophages : à force de vouloir alimenter ses comptes et offrir du contenu, on peut perdre de vue son objectif principal, la fin de la rédaction de son roman. De même, on peut aussi passer trop de temps à regarder ce que les autres ont publiés, à réagir à leurs publications, ou tout simplement laisser défiler et cliquer sur « J’aime ».
Les réseaux sociaux peuvent aussi pousser les auteurs à se comparer aux autres auteurs, et à éventuellement douter d’eux-mêmes ou perdre en confiance en soi. Il ne faut pas oublier que chaque auteur a son propre profil et son propre lectorat.
Enfin, les réseaux sociaux peuvent aussi aller jusqu’aux conflits entre différents auteurs. Cela peut devenir insupportable ou démotivant pour ceux qui en sont témoins, même s’il est possible d’éviter d’en être spectateur en masquant les comptes concernés. Toutefois, cela reste une perte de temps, et une manière de ternir l’image de certains des auteurs présents sur le web.
En bref, il n’existe pas de choix définitif entre le pour et le contre des réseaux sociaux pour les auteurs. Tout dépend de la bonne (ou mauvaise) utilisation de ces réseaux et de l’impact sur le travail d’auteur, que cela soit à échelle individuelle ou à échelle de groupe. En adaptant les bonnes habitudes (comme limiter sa période de connexion par jour), on peut faire des réseaux sociaux un outil fort pertinent.
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